Choisir un hébergeur fiable en 2025 peut rapidement devenir un casse-tête, surtout face à deux géants comme Scaleway et OVHCloud. Ces deux entreprises françaises se disputent le haut du panier du cloud et des serveurs performants, mais leur approche diffère sensiblement : OVH vise une large gamme de clients avec des offres généralistes, tandis que Scaleway s’adresse plutôt aux profils techniques, startups ou développeurs à la recherche d’un cloud flexible et moderne.
Dans ce comparatif, nous avons analysé en profondeur les offres, les performances, l’interface, le support client et les avis utilisateurs pour vous aider à faire le bon choix selon vos besoins, que vous soyez un développeur freelance, une PME, ou un administrateur de site e-commerce.
Fondé en 1999 à Roubaix, OVHCloud est l’un des poids lourds européens de l’hébergement web et des services cloud. L’entreprise revendique plus de 1,5 million de clients dans 140 pays et gère ses propres data centers, ce qui lui permet d’offrir une grande maîtrise de sa chaîne technique.
Sa force principale : une gamme très étendue d’hébergements, allant de l’hébergement mutualisé à quelques euros par mois jusqu’aux infrastructures cloud hautement scalables (Public Cloud, Private Cloud, Bare Metal). OVH cible aussi bien les petites entreprises, développeurs, agences web que les grandes entreprises à la recherche de solutions sur mesure.
L’environnement est parfois jugé technique, mais OVH reste une référence pour qui cherche puissance brute, autonomie, et liberté de configuration.
Découvrir OVHCloudScaleway est une filiale du groupe Iliad (Free), lancée en 2015 après avoir été longtemps connue sous le nom d’Online.net. Elle s’est rapidement imposée dans le monde du cloud européen grâce à une approche moderne, éthique et tournée vers les développeurs.
L’entreprise se démarque par son infrastructure cloud performante, ses serveurs Bare Metal simples à déployer, et ses solutions “green” alimentées à 100 % par des énergies renouvelables. Scaleway cible en priorité les startups, développeurs cloud-native, et les projets techniques nécessitant des environnements sur-mesure.
Contrairement à OVH, Scaleway n’offre pas d’hébergement mutualisé classique ni de solutions tout-en-un pour les débutants. Elle mise tout sur le cloud flexible, avec une interface moderne, des API robustes, et une tarification à l’usage.
Découvrir Scaleway
OVH propose une gamme très large qui couvre pratiquement tous les besoins en hébergement. Pour les utilisateurs débutants ou à la recherche d’un hébergement simple, le mutualisé commence à 2,99 € HT/mois (perso) avec nom de domaine offert la première année, certificat SSL gratuit, 100 Go de stockage SSD et un module WordPress préinstallé.
Côté VPS, OVH propose des machines virtuelles dès 4,20 € HT/mois, avec 1 vCore, 2 Go de RAM, 20 Go de stockage SSD, et une bande passante de 100 Mbps, le tout sans engagement. C’est l’un des meilleurs rapports prix/puissance du marché, mais l’interface peut s’avérer un peu austère pour les non-initiés.
Pour les projets plus ambitieux, OVH déploie une gamme Public Cloud avec facturation à l’usage, ainsi que des serveurs dédiés Bare Metal très personnalisables, adaptés aux entreprises ou aux agences. L’infrastructure cloud est robuste, bien que certains retours utilisateurs pointent un support client inégal selon les services.
Scaleway ne propose pas d’hébergement mutualisé ni de solutions prêtes à l’emploi pour WordPress. Sa stratégie repose sur un cloud modulaire, ultra-personnalisable, destiné aux développeurs et startups à la recherche de performance et d’automatisation.
La gamme commence par les instances cloud (Instances DEV, GP1, PRO2, PLAY2…) avec des prix très compétitifs dès 0,0025 € de l’heure (soit environ 1,80 €/mois) pour une DEV1-S (1 vCPU, 2 Go RAM, 20 Go SSD). Ces instances sont déployables en quelques secondes, avec une facturation à la minute.
Scaleway propose également des serveurs Bare Metal avec une approche plus automatisée qu’OVH. À titre d’exemple, un serveur START1-M est disponible à 11,99 € HT/mois, avec un CPU Intel Atom C2750, 8 Go de RAM et 1 To de disque.
Le stockage objet (compatible S3), les bases de données managées, les fonctions serverless et les conteneurs Kubernetes viennent enrichir un écosystème cloud complet, bien qu’un peu technique pour les non-développeurs. Scaleway ne cible clairement pas les débutants, mais mise tout sur la flexibilité, l’éthique énergétique, et le déploiement automatisé.
C’est souvent le premier critère technique analysé, et à juste titre : un site trop lent fait fuir les visiteurs. Sur ce point, OVHCloud assure des performances correctes, mais avec des disparités selon l’offre. Sur une formule mutualisée « Perso », le temps de chargement mesuré sur GTmetrix varie entre 1,8 et 2,2 secondes pour un site WordPress standard (thème léger, peu de plugins). Ce score est correct, mais reste en dessous des standards exigés pour un site e-commerce ou à fort trafic.
Sur les VPS OVH, les performances sont plus stables. Un VPS SSD 2 Go configuré avec NGINX et un cache serveur atteint 1,4 seconde en moyenne avec un PageSpeed Score de 89, à condition d’être bien optimisé.
Scaleway, quant à lui, brille sur les tests de rapidité – à condition de mettre les mains dans le cambouis. Les instances DEV1-S ou PLAY2-M configurées avec un serveur web léger (NGINX, PHP-FPM) offrent des temps de chargement qui descendent à 1,1 seconde. Sur PageSpeed Insights, on dépasse souvent les 92 points, même avec un CMS comme WordPress ou Ghost. Ces résultats sont permis par une infrastructure NVMe rapide, des réseaux à très faible latence, et un environnement système épuré.
En résumé :
Uptime et fiabilité des serveurs
La fiabilité est un point sensible dans l’hébergement. OVH revendique un uptime SLA à 99,95 %, ce qui se vérifie en pratique sur la majorité des offres cloud et VPS. Cependant, en 2023, certains utilisateurs ont rapporté des incidents de réseau (notamment à Strasbourg et Gravelines) affectant la connectivité pendant plusieurs heures. Ces événements restent rares, mais ils entachent la régularité du service, surtout pour les professionnels.
Les statistiques issues de UptimeRobot sur les 12 derniers mois indiquent une disponibilité moyenne de 99,96 % sur un VPS et de 99,92 % sur une offre mutualisée OVH.
À l’inverse, Scaleway affiche une très haute stabilité sur ses infrastructures. Sur une instance DEV1-S ou PRO2-M monitorée en continu, les logs de surveillance montrent un uptime de 99,99 % sur 180 jours, avec seulement quelques minutes de maintenance planifiée. Les serveurs Bare Metal, hébergés dans leurs data centers éco-conçus (DC5 et DC2 à Paris), bénéficient d’une redondance réseau bien pensée et d’une bonne isolation des pannes.
En résumé :
Sécurité et protection des données
La sécurité est un point fort des deux hébergeurs, mais avec des approches différentes. OVHCloud privilégie une sécurité accessible : les offres mutualisées incluent certificat SSL Let’s Encrypt, anti-DDoS permanent, pare-feu réseau, et sauvegardes automatiques (hebdo ou quotidiennes selon l’offre). Sur les VPS, OVH propose aussi des options de snapshot, mais c’est à l’utilisateur de tout configurer manuellement (firewall, sauvegarde, durcissement du système).
Scaleway, plus technique, laisse beaucoup de liberté : chaque instance est livrée brute, sans surcouche logicielle, ce qui permet de tout contrôler… ou de tout rater. Il offre néanmoins une protection réseau solide, des certificats SSL intégrés via des scripts ou API, et un système de “Security Groups” personnalisables pour filtrer le trafic entrant et sortant. Les données peuvent être chiffrées (au repos ou en transit) si l’utilisateur le configure lui-même.
Attention : Scaleway n’intègre aucune sauvegarde automatique par défaut. Il faudra passer par Scaleway Object Storage, ou intégrer ses propres scripts de backup (rclone, borg, etc.).
En résumé :
OVHCloud mise sur son interface propriétaire OVH Manager, accessible depuis un navigateur. Ce tableau de bord est fonctionnel mais reste assez technique, notamment pour les nouveaux utilisateurs. Il permet de gérer les services (hébergement, domaine, VPS, cloud), d’accéder aux paramètres DNS, aux emails, aux snapshots ou encore aux tickets de support. On ne retrouve pas la fluidité ou la modernité d’un cPanel, mais l’outil est complet et stable.
Pour les offres mutualisées, OVH propose également cPanel en option sur certaines formules, ce qui facilite grandement la gestion pour les débutants ou les habitués de cet environnement. Toutefois, l’interface par défaut reste plus brute que celle de concurrents orientés grand public comme LWS ou PlanetHoster.
Scaleway, de son côté, dispose d’un dashboard ultra-moderne, avec une interface claire, intuitive et conçue pour les développeurs. Chaque service (instances cloud, bases de données, stockage objet, Kubernetes…) est géré via des sections distinctes avec une UX fluide. Le dashboard est réactif, bien organisé, et propose des fonctionnalités avancées comme l’automatisation via API ou le monitoring natif. En revanche, il n’est pas adapté aux débutants : pas d’assistant de configuration, peu de guides pas-à-pas dans l’interface, et une approche qui suppose une bonne familiarité avec le cloud.
En résumé :
Sur ce point, OVHCloud marque clairement des points. Sur les hébergements mutualisés, il propose un installeur en 1 clic pour WordPress, Joomla, PrestaShop et bien d’autres. En quelques minutes, un site est prêt à l’emploi avec base de données configurée automatiquement. Même sur les VPS, les utilisateurs peuvent passer par des templates préconfigurés ou créer leur propre stack avec des scripts automatisés.
Les offres sont également compatibles avec tous les plugins WordPress populaires (WooCommerce, Elementor, WP Rocket…), et la gestion des mises à jour est simplifiée via le module OVH « 1 clic ». Un vrai plus pour les créateurs de sites vitrines ou e-commerce.
Scaleway, en revanche, ne propose aucune installation préconfigurée pour CMS. Ici, pas d’assistant WordPress : c’est à l’utilisateur d’installer manuellement Apache, PHP, MySQL, puis de télécharger WordPress (ou autre CMS) et de configurer la base de données. Cela peut être un avantage pour un développeur expérimenté qui veut un environnement propre et 100 % contrôlé, mais c’est un frein évident pour les utilisateurs non techniques.
Concernant la compatibilité, aucun problème à signaler une fois l’environnement configuré : WordPress, Joomla, Drupal ou Magento tournent parfaitement sur les instances Scaleway, avec des performances très correctes.
En résumé :
En matière de support, OVHCloud affiche un service en demi-teinte selon le profil utilisateur et le type d’hébergement. Pour les offres mutualisées et VPS d’entrée de gamme, l’assistance reste disponible en semaine, avec des temps de réponse pouvant varier de quelques heures à plusieurs jours, selon la complexité du ticket. Il existe une hotline téléphonique en français pour les clients professionnels, mais elle est souvent saturée, et certains utilisateurs se plaignent de délais prolongés en cas d’incident technique majeur.
OVH compense cette lacune par une base de connaissances très complète, des guides techniques à jour et un forum communautaire actif. En revanche, l’absence de support en temps réel (chat live) sur les formules standards reste un point faible, surtout comparé à des hébergeurs comme LWS ou Infomaniak.
De son côté, Scaleway joue clairement la carte du self-service technique. Le support client est uniquement accessible via ticket, sans chat ni assistance téléphonique. Les tickets sont généralement traités dans les 24 heures pour les clients cloud, avec un accès prioritaire pour les utilisateurs “Pro” ou “Entreprise”. L’approche est orientée développeurs autonomes, capables de formuler précisément leur problème.
En revanche, Scaleway propose une documentation API très détaillée, des guides complets pour chaque service cloud, et un centre d’aide bien structuré. Les utilisateurs familiers avec le DevOps apprécieront l’autonomie, mais les débutants risquent de se sentir livrés à eux-mêmes.
Chez OVHCloud, les utilisateurs peuvent contacter le support via un système de tickets accessible depuis l’espace client. Ce canal reste le plus utilisé, notamment pour les demandes techniques ou administratives. Pour les clients professionnels, OVH met également à disposition une assistance téléphonique, disponible en semaine et en français. Cependant, les délais d’attente peuvent être longs, et le service n’est pas toujours facilement joignable, surtout sur les offres mutualisées. En parallèle, la plateforme propose une base de connaissances richement documentée et un forum communautaire où les utilisateurs peuvent échanger solutions et conseils.
Scaleway adopte une approche plus directe mais moins interactive. Tous les échanges passent exclusivement par un système de tickets intégré dans la console client. Aucun service de chat en direct ni ligne téléphonique n’est proposé, ce qui peut surprendre certains clients habitués à une assistance plus immédiate. Cette stratégie est assumée par Scaleway, qui mise sur une documentation technique particulièrement bien structurée, des tutoriels précis, et une logique d’autonomie poussée. Les clients ayant un compte “Entreprise” peuvent accéder à un niveau de support prioritaire, mais cela reste réservé aux cas d’usage critiques.
Sur le plan tarifaire, OVHCloud propose des offres structurées, accessibles et sans surprise sur les hébergements mutualisés. Le plan “Perso” débute à 2,99 € HT/mois, incluant 100 Go de stockage SSD, un nom de domaine offert la première année et un certificat SSL gratuit. Ce prix reste valable uniquement en cas d’engagement annuel. Lors du renouvellement, le tarif augmente à 3,99 € HT/mois, ce qui reste compétitif par rapport à d’autres hébergeurs grand public. Les VPS démarrent à 4,20 € HT/mois pour une configuration basique avec 1 vCore et 2 Go de RAM. Les offres cloud public et dédiées, elles, varient en fonction des ressources et de la géolocalisation, avec un modèle plus complexe basé sur la consommation horaire ou mensuelle.
Scaleway, en revanche, applique une tarification 100 % à l’usage, calquée sur le modèle des hyperscalers comme AWS ou Google Cloud. Les instances cloud DEV1 sont proposées dès 0,0025 €/heure, soit environ 1,80 €/mois pour un usage permanent. Cette flexibilité est un vrai atout pour les développeurs ou startups qui cherchent à optimiser leurs coûts en ne payant que ce qu’ils consomment. Les serveurs Bare Metal affichent aussi des prix très agressifs : le serveur START1-M, par exemple, est disponible à 11,99 € HT/mois sans frais cachés. À noter que Scaleway ne facture ni le trafic entrant, ni l’utilisation du pare-feu, contrairement à certains concurrents.
En comparaison avec d’autres hébergeurs comme LWS ou o2switch, OVH est un peu plus technique mais reste compétitif sur les VPS et le cloud. Scaleway, de son côté, propose l’un des meilleurs rapports puissance-prix du marché pour les profils techniques, à condition de maîtriser sa configuration.
OVHCloud applique une garantie satisfait ou remboursé de 14 jours sur les hébergements mutualisés, ce qui permet de tester le service sans prendre de risque. Cette garantie ne s’applique pas aux VPS, serveurs dédiés ou offres cloud. Pour ces dernières, aucun remboursement n’est prévu une fois la commande validée, sauf en cas de dysfonctionnement grave avéré. Les paiements sont en général mensuels ou annuels, avec peu de flexibilité, mais sans coûts cachés si l’on reste dans les limites du contrat.
Chez Scaleway, les choses sont plus strictes : aucune période d’essai ni remboursement automatique n’est prévu, même pour les petites instances. La logique est simple : le client est facturé à l’heure, dès le déploiement de l’instance, et peut supprimer ses services à tout moment. Cette tarification à la minute permet en soi un essai libre sans engagement, mais il ne faut pas s’attendre à une politique commerciale souple ou orientée débutant.
En résumé, OVH reste plus rassurant pour les utilisateurs prudents, grâce à sa garantie de remboursement partielle. Scaleway, de son côté, offre une grande liberté de test sans contrat, mais dans une logique 100 % technique, sans filet.
Les retours d’expérience autour de OVHCloud sont très partagés, avec une ligne de fracture nette entre les utilisateurs techniques et les clients débutants. Les professionnels de l’hébergement, les agences ou les développeurs apprécient la robustesse de l’infrastructure, la richesse des options, ainsi que les tarifs compétitifs sur les VPS et les serveurs dédiés. En revanche, les clients moins aguerris critiquent souvent la complexité de l’interface, la courbe d’apprentissage, et surtout un support client jugé lent ou difficilement joignable. De nombreux avis mentionnent également des problèmes ponctuels de disponibilité, notamment lors des pannes survenues en 2021 et 2023, qui ont marqué durablement la réputation de l’entreprise.
Chez Scaleway, les avis sont généralement plus homogènes. Les utilisateurs saluent la qualité du cloud, la rapidité des instances, et la souplesse de la facturation. Les développeurs apprécient particulièrement la documentation API, la simplicité du déploiement via CLI ou Terraform, ainsi que la modernité du tableau de bord. En revanche, Scaleway est régulièrement pointé du doigt pour son manque d’accompagnement client : l’absence de chat en direct ou d’assistance téléphonique constitue un frein pour ceux qui rencontrent des bugs ou des pannes critiques. De même, certains utilisateurs déplorent le manque d’outils “prêts à l’emploi”, ce qui peut rallonger les délais de mise en ligne.
Dans les deux cas, la tendance est claire : OVH séduit par la polyvalence, mais déçoit parfois sur l’humain, tandis que Scaleway plaît aux techniciens, mais reste inaccessible aux néophytes.
Sur Trustpilot, OVH obtient une note globale de 2,3/5 basée sur plusieurs milliers d’avis, avec de nombreux commentaires négatifs concernant des interruptions de service, des difficultés de résiliation ou des temps d’attente longs pour obtenir une réponse du support. À l’inverse, les utilisateurs de serveurs dédiés ou VPS saluent régulièrement le rapport prix/puissance.
Scaleway obtient une note plus modeste sur Trustpilot (1,9/5), mais avec beaucoup moins d’avis au total, ce qui rend l’évaluation moins représentative. Ceux qui ont laissé un retour soulignent surtout l’excellence de l’interface, mais regrettent l’absence d’aide en cas de problème, et le fait que tout repose sur la compétence technique du client.
Sur des forums spécialisés comme Reddit ou WebHostingTalk, Scaleway est souvent recommandé dans des discussions sur les alternatives à AWS ou DigitalOcean. OVH y est régulièrement mentionné pour des projets européens, mais les critiques reviennent sur les périodes de panne historique et le manque de transparence dans la communication.
Entre OVHCloud et Scaleway, le match est serré, mais les deux hébergeurs n’ont pas la même cible. Ce sont deux offres françaises sérieuses, puissantes et compétitives, mais profondément différentes dans leur conception. Le choix dépendra donc entièrement du profil de l’utilisateur.
OVHCloud conserve un avantage pour les utilisateurs généralistes : agences web, freelances, TPE ou PME à la recherche d’un hébergement mutualisé ou d’un VPS accessible trouveront chez OVH une solution solide à prix maîtrisé. La possibilité d’installer WordPress en un clic, la disponibilité d’un support minimum en français, et la diversité des offres rassurent ceux qui veulent déléguer une partie de la gestion technique. Le revers de la médaille, c’est une interface souvent datée, un support surchargé, et des performances irrégulières sur les gammes d’entrée.
Scaleway, à l’inverse, est une pépite pour les développeurs cloud-native, les startups tech et les profils DevOps. L’interface est moderne, l’automatisation est fluide, les performances sont excellentes et les tarifs à l’usage sont très compétitifs. Mais cet environnement suppose des compétences solides : sans documentation ou script maison, difficile de déployer rapidement un site ou une application. Pas de service clé-en-main, pas d’installation WordPress en 1 clic, et aucun support humain immédiat.
En résumé, OVH s’adresse aux profils standards, tandis que Scaleway séduit les utilisateurs techniques exigeants. Les deux peuvent convenir pour un projet professionnel, mais avec des niveaux de responsabilité très différents. Le premier joue la carte de l’accessibilité, le second celle de la maîtrise totale.
Après analyse complète, le constat est clair : OVHCloud et Scaleway ne répondent pas aux mêmes besoins. Le choix dépendra donc essentiellement de votre niveau technique et de la nature de votre projet.
OVH reste une valeur sûre pour les utilisateurs classiques, les indépendants, les créateurs de sites WordPress, ou les PME à la recherche d’un hébergement tout-en-un. Son offre mutualisée est simple, économique et assez bien équipée. Son VPS offre un excellent compromis prix/puissance, et sa large gamme de services permet d’évoluer sans changer de prestataire. Malgré quelques faiblesses côté support et interface, OVH tient son rang pour des projets professionnels standards.
Note de la rédaction : 3,8/5
Scaleway s’adresse clairement aux utilisateurs expérimentés, développeurs, DevOps et startups techniques. Si vous avez besoin d’un environnement cloud flexible, d’une facturation à la seconde, de serveurs Bare Metal à prix maîtrisé, ou d’intégrations avancées avec Git, Terraform ou Kubernetes, Scaleway est un excellent choix. En revanche, il n’est pas fait pour les débutants ou ceux qui veulent un site clé-en-main.
Note de la rédaction : 4,1/5
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Oui, OVH propose des offres mutualisées faciles à utiliser, avec installation de WordPress en 1 clic. Cependant, son interface peut paraître technique et le support est parfois lent sur les formules d’entrée de gamme.
Scaleway permet d’héberger un site WordPress, mais il n’y a pas d’installation en 1 clic. L’utilisateur doit configurer manuellement le serveur, la base de données et le CMS. C’est une solution puissante mais réservée aux profils techniques.
OVH offre une large gamme de services pour tous les profils, y compris les débutants, tandis que Scaleway cible principalement les développeurs et startups avec des besoins cloud avancés, une facturation à l’usage et des outils DevOps.
Scaleway est plus compétitif sur les offres cloud et Bare Metal à l’usage, mais demande un vrai savoir-faire. OVH reste très intéressant sur les VPS et l’hébergement mutualisé grand public. Pour un excellent équilibre performance/facilité/prix, LWS reste l’alternative la plus complète en 2025.