GoDaddy fait partie des poids lourds historiques de l’hébergement web mondial. Avec plus de 20 millions de clients, la marque américaine est surtout connue pour ses offres tout-en-un, son marketing agressif et sa plateforme de gestion centralisée.
Mais derrière cette notoriété, que valent vraiment ses services en 2025 ? Que ce soit en termes de performances, de support client ou de rapport qualité/prix, les avis des utilisateurs sont souvent partagés. Certains saluent la simplicité d’utilisation et la richesse des fonctionnalités, tandis que d’autres critiquent des tarifs peu transparents, un support inégal ou une interface vieillissante.
Dans cette fiche, nous avons testé GoDaddy de façon approfondie afin d’évaluer ses véritables forces… et ses faiblesses. Et pour ceux qui cherchent des alternatives solides, nous vous proposons aussi plusieurs hébergeurs qui se démarquent par leur fiabilité, leur transparence et leur support client.
GoDaddy est une entreprise américaine fondée en 1997 par Bob Parsons, avec pour ambition initiale de démocratiser l’accès aux noms de domaine. Depuis, la société est devenue un géant mondial de l’hébergement web et du registrar, avec plus de 82 millions de domaines gérés et une clientèle dépassant les 20 millions d’utilisateurs répartis dans plus de 100 pays. Son siège social est basé à Tempe, en Arizona.
Ce qui distingue GoDaddy sur le marché, c’est son approche « tout-en-un ». L’entreprise propose à la fois l’achat de domaines, des services d’hébergement, des outils de création de sites, des solutions pour les boutiques en ligne, des outils de marketing numérique, ainsi qu’un panel complet de services de sécurité. Cette concentration d’outils dans une même interface vise principalement les particuliers, les indépendants et les petites entreprises qui cherchent une solution centralisée, simple à utiliser.
En matière d’hébergement, GoDaddy couvre une large gamme de besoins : hébergement mutualisé, VPS, serveurs dédiés, hébergement cloud, WordPress géré, et solutions e-commerce avec WooCommerce. L’ensemble des services est géré via une interface propriétaire accessible, bien que parfois critiquée pour son manque de modernité.
Malgré son image de marque très forte, GoDaddy est un hébergeur qui divise. Si sa facilité d’accès séduit les débutants, certains professionnels pointent du doigt une tarification floue et des performances en décalage avec les standards attendus en 2025. C’est justement ce que nous allons explorer tout au long de ce test.
Découvrir GoDaddy
En 2025, GoDaddy propose quatre grandes formules d’hébergement mutualisé, adaptées à différents profils. L’offre d’entrée de gamme, nommée Economy, est facturée à partir de 2,99 €/mois pour un engagement de 36 mois. Elle permet d’héberger un seul site avec 25 Go d’espace disque, inclut un certificat SSL gratuit la première année, ainsi qu’une boîte mail Microsoft 365 valable un an. C’est une formule basique, pensée pour les petits sites vitrines ou les débutants.
L’offre Deluxe, à 4,99 €/mois, autorise un nombre illimité de sites et propose un espace disque également illimité. Elle convient mieux aux utilisateurs ayant plusieurs projets ou souhaitant plus de souplesse. Pour des performances accrues, GoDaddy commercialise ensuite l’offre Ultimate à 6,99 €/mois, qui ajoute un certificat SSL illimité, un DNS premium, et une bande passante plus généreuse. Enfin, l’offre Maximum, vendue 9,99 €/mois, cible les sites à fort trafic ou les e-commerces avec des ressources serveur renforcées et des outils SEO intégrés.
À noter : tous les prix sont affichés en promotion, mais nécessitent un engagement de trois ans pour être valables. Les tarifs de renouvellement sont nettement plus élevés, ce qui peut rapidement faire grimper la facture. Le nom de domaine et la boîte mail sont inclus seulement la première année, et deviennent payants au renouvellement.
En comparaison avec ses concurrents directs comme LWS ou Hostinger, GoDaddy mise sur la quantité de services proposés, mais peine à maintenir une vraie transparence tarifaire. C’est un hébergeur qui peut convenir aux utilisateurs peu techniques cherchant un guichet unique, mais qui exige de bien lire les conditions avant de s’engager.
Au-delà de ses formules mutualisées, GoDaddy propose plusieurs gammes d’hébergement destinées à des profils plus avancés, notamment les développeurs, les sites à fort trafic et les boutiques en ligne.
L’hébergement WordPress géré est l’une des offres phares de GoDaddy. Pensée pour les utilisateurs de WordPress, cette solution intègre la préinstallation du CMS, des mises à jour automatiques, une couche de sécurité renforcée et des outils de sauvegarde quotidiens. Elle offre également un environnement optimisé pour la vitesse avec un système de cache intégré. Ce type d’hébergement convient particulièrement aux sites vitrines, blogs et e-commerces de petite ou moyenne taille. Les prix démarrent autour de 4,99 €/mois avec des fonctionnalités plus riches à mesure que l’on monte en gamme.
Pour les projets nécessitant plus de ressources, GoDaddy propose aussi des VPS (Virtual Private Servers), disponibles sous Linux ou Windows. Les VPS permettent de bénéficier d’un espace isolé avec un contrôle total sur l’environnement serveur, tout en restant plus accessibles financièrement que les serveurs dédiés. Les tarifs débutent à 5,99 €/mois pour une configuration de base avec 1 vCPU, 1 Go de RAM et 20 Go de stockage SSD.
Les utilisateurs les plus exigeants peuvent opter pour un serveur dédié, offrant des ressources 100 % réservées. Cette solution est adaptée aux grandes plateformes, aux applications critiques ou aux projets nécessitant des performances constantes. Les prix débutent à environ 129 €/mois.
Enfin, GoDaddy commercialise aussi un hébergement cloud, davantage orienté vers la flexibilité et l’évolutivité. Cependant, cette gamme reste moins mise en avant que chez d’autres acteurs spécialisés comme DigitalOcean ou Cloudways, et elle s’adresse principalement à des profils techniques.
En résumé, GoDaddy dispose d’une palette d’offres capable de couvrir la majorité des besoins, de l’utilisateur novice au professionnel confirmé. Cependant, chaque solution présente un positionnement assez générique, sans réelle spécialisation poussée comme chez certains concurrents. Pour les projets sensibles ou techniques, d’autres hébergeurs plus spécialisés peuvent offrir de meilleures performances ou un accompagnement plus adapté.
Le temps de chargement d’un site est un facteur déterminant pour la satisfaction des visiteurs et le référencement naturel. Un site lent entraîne une perte de trafic, une baisse des conversions, et un mauvais score Core Web Vitals. Du côté de GoDaddy, les performances ont longtemps été jugées inégales, mais les dernières analyses révèlent des progrès notables.
En 2024, selon les tests de Tooltester, un site hébergé sur GoDaddy mettait en moyenne 1,44 seconde à se charger, contre 3,40 secondes en 2020 et 1,94 seconde en 2021. Ce gain de vitesse indique clairement que l’infrastructure a été modernisée ces dernières années, probablement via l’ajout de serveurs SSD et une meilleure optimisation réseau. C’est un temps de chargement compétitif, comparable à des hébergeurs comme Hostinger ou SiteGround sur des offres de milieu de gamme.
Les résultats peuvent toutefois varier selon la localisation des visiteurs, le type d’offre souscrite (mutualisé, WordPress géré, VPS), et le poids du site testé. Sur les pages plus lourdes ou avec beaucoup de plugins, les performances peuvent être moins bonnes. À noter que GoDaddy n’intègre pas de système de cache avancé par défaut sur ses offres mutualisées, contrairement à d’autres hébergeurs comme Kinsta ou WPX.
En résumé : GoDaddy a comblé une partie de son retard en matière de vitesse, surtout sur ses offres récentes. Pour les petits sites, la rapidité est suffisante. Pour des projets exigeants, un cache externe ou une configuration VPS est vivement conseillé.
La disponibilité des serveurs, ou uptime, est un autre indicateur essentiel. GoDaddy annonce officiellement un engagement de 99,9 % de disponibilité, ce qui correspond à un maximum théorique d’environ 8 h 45 d’indisponibilité par an. En pratique, les chiffres varient selon les sources et les périodes.
Selon Tooltester, le taux d’uptime observé en 2024 sur un échantillon de sites hébergés par GoDaddy était de 99,95 %, soit une performance plutôt correcte et conforme aux standards du marché. Néanmoins, d’autres analyses, notamment celles compilées par Diggity Marketing sur les années 2020-2021, ont recensé plus de 500 incidents, représentant 346 heures de downtime cumulées sur l’année. Ces chiffres doivent être relativisés, car ils incluent plusieurs types d’hébergement, parfois sur des zones géographiques spécifiques.
Il faut aussi noter que GoDaddy ne fournit pas de tableau de bord public ou transparent de l’état de ses serveurs, contrairement à d’autres hébergeurs comme Infomaniak ou SiteGround. Il est donc difficile pour l’utilisateur de suivre en temps réel l’état de son hébergement sans outils externes comme UptimeRobot.
En clair, l’uptime chez GoDaddy est globalement stable, mais manque de transparence. Pour des projets critiques, il est préférable d’ajouter une surveillance externe et d’opter pour des plans avec SLA contractuel (comme les VPS ou dédiés).
GoDaddy propose un panel de fonctionnalités pour la sécurité, mais il faut distinguer ce qui est inclus nativement et ce qui relève d’options payantes.
Sur toutes les formules d’hébergement, un certificat SSL Let’s Encrypt est proposé gratuitement pour la première année. Par défaut, les plans mutualisés bénéficient aussi d’une protection DDoS de base, de la surveillance réseau 24/7, et d’un pare-feu applicatif standard. Ces protections suffisent pour la majorité des sites classiques.
En revanche, pour des fonctionnalités avancées comme la détection de logiciels malveillants, le scan de sécurité automatisé, les sauvegardes quotidiennes avec restauration en 1 clic ou les protections spécifiques contre les injections SQL/XSS, GoDaddy propose un module séparé baptisé « Website Security », à partir de 4,99 €/mois. Ces services sont fournis via une intégration avec Sucuri, une entreprise rachetée par GoDaddy en 2017.
Cela signifie qu’un utilisateur qui souhaite une sécurité complète doit passer par une offre complémentaire, ce qui augmente sensiblement le coût total annuel. Certains concurrents comme LWS ou Infomaniak intègrent ces services dès l’offre de base, sans surcoût.
En termes de performances pures, GoDaddy a effectué de vrais progrès ces dernières années. Le temps de chargement est désormais compétitif, et l’uptime est globalement stable, bien que non garanti au-delà du minimum contractuel. Les services de sécurité sont disponibles, mais partiellement payants, ce qui rend la tarification moins lisible.
GoDaddy propose une interface de gestion propriétaire, distincte des solutions classiques comme cPanel ou Plesk. À la connexion, l’utilisateur accède à un tableau de bord centralisé qui regroupe l’ensemble de ses produits : hébergements, domaines, boîtes mail, sécurité, facturation, etc. L’interface est plutôt claire, avec des raccourcis bien organisés et des options faciles à trouver, notamment pour les utilisateurs novices.
Contrairement à d’autres hébergeurs qui laissent au client le soin d’explorer cPanel, GoDaddy a fait le choix d’un environnement simplifié et guidé, pensé pour les non-techniciens. Cela facilite la prise en main pour créer un site web, gérer un domaine ou configurer une boîte mail. Les utilisateurs les plus expérimentés peuvent toutefois regretter le manque de granularité ou la lourdeur de certains menus.
La gestion des fichiers (via un gestionnaire intégré), des bases de données, des comptes FTP ou encore des sauvegardes reste accessible, mais parfois un peu cachée derrière des sous-menus. C’est un compromis assumé entre accessibilité et puissance.
Il est important de noter que le cPanel n’est pas fourni automatiquement sur toutes les offres mutualisées. Il est réservé à certaines formules spécifiques (notamment les VPS Linux ou l’hébergement cPanel commercialisé à part). Les clients qui souhaitent absolument travailler avec cPanel doivent donc vérifier ce point au moment de la souscription.
En résumé, l’environnement GoDaddy est simple à utiliser pour les débutants, mais peut sembler trop rigide ou trop “fermé” pour les utilisateurs avancés.
L’un des points forts de GoDaddy est la simplicité d’installation des CMS les plus populaires. Depuis le tableau de bord, il est possible de déployer un site WordPress, Joomla, Drupal ou Magento en un clic, via un assistant automatisé. La procédure est fluide : on choisit le nom du site, le répertoire d’installation, les identifiants administrateurs, et le CMS est opérationnel en quelques minutes.
Pour WordPress en particulier, GoDaddy met en avant ses offres “WordPress géré”, qui incluent :
Ce type d’hébergement est clairement destiné aux utilisateurs non techniques qui veulent créer un site fonctionnel sans entrer dans le code. C’est aussi un bon point de départ pour des freelancers, blogueurs ou TPE qui n’ont pas de développeur sous la main.
La compatibilité avec les autres CMS comme Joomla, Magento ou PrestaShop est assurée via des installateurs en un clic (Installatron ou équivalent). Cependant, l’environnement GoDaddy n’est pas aussi optimisé pour ces solutions que pour WordPress. Les performances sont correctes, mais pas spécialement adaptées aux CMS plus lourds ou plus exigeants.
Enfin, les utilisateurs plus avancés peuvent toujours installer manuellement leur CMS via FTP et MySQL. Les accès nécessaires sont disponibles, même si l’interface ne met pas toujours ces options en avant.
GoDaddy met en avant un service client disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Cette disponibilité est assurée principalement via un chat en direct et un support téléphonique dans plusieurs langues, dont le français. Sur le papier, cela place GoDaddy parmi les hébergeurs les plus accessibles, du moins en termes d’amplitude horaire.
En pratique, les retours d’expérience sont plus nuancés. De nombreux utilisateurs rapportent des temps d’attente variables, avec parfois plus de 15 à 30 minutes pour joindre un conseiller par téléphone. Le chat en ligne, bien que réactif en apparence, fonctionne souvent avec des scripts automatisés en première ligne, ce qui peut retarder la résolution de problèmes techniques plus complexes.
Un point à souligner est la disparité géographique du service. Les utilisateurs en Amérique du Nord semblent bénéficier d’un support plus réactif et compétent. En revanche, en Europe — et particulièrement pour les utilisateurs francophones — les délais de réponse peuvent être plus longs, et la qualité du diagnostic technique parfois en retrait. Le forum communautaire de GoDaddy, souvent utilisé comme canal d’auto-support, est actif mais peu modéré, ce qui limite son efficacité pour les cas urgents.
Il faut noter aussi que certaines formules d’assistance premium (comme l’“Assistance technique avancée”) sont facturées en supplément, notamment pour les interventions personnalisées sur les serveurs ou CMS.
GoDaddy propose plusieurs canaux pour permettre à ses utilisateurs d’entrer en contact avec le support, mais la qualité de l’expérience varie selon le mode choisi et la région.
Le chat en direct est accessible depuis l’espace client et constitue l’un des moyens les plus utilisés. Il est théoriquement disponible 24 h/24 et 7 j/7, ce qui en fait un atout pour les utilisateurs ayant besoin d’un accompagnement rapide. Toutefois, la première ligne du chat est souvent gérée par un assistant automatisé, qui redirige vers un agent humain uniquement après plusieurs échanges. Cela peut ralentir la prise en charge pour les problèmes techniques.
Le support téléphonique est également mis en avant par GoDaddy. Chaque pays dispose de son propre numéro d’appel. En France, le support est disponible du lundi au vendredi, de 9 h à 21 h, via le 09 75 18 70 39. Le temps d’attente est généralement raisonnable, mais plusieurs utilisateurs signalent une qualité d’assistance inégale, notamment en cas de demande technique ou de réclamation. Dans certains cas, les conseillers se contentent de renvoyer vers des articles d’aide en ligne, sans proposer de résolution directe.
Contrairement à de nombreux concurrents, GoDaddy n’utilise pas de système de ticket par email. Cette absence peut surprendre, surtout pour les utilisateurs habitués à suivre leurs demandes via une messagerie dédiée. Pour les cas complexes nécessitant un historique, l’absence de ticket peut vite devenir frustrante.
En complément, GoDaddy propose un forum communautaire, accessible à tous, où les utilisateurs peuvent poser des questions et échanger leurs expériences. Ce canal, bien que dynamique, reste limité dans sa pertinence, car les réponses ne proviennent pas toujours d’agents certifiés. Le centre d’aide en ligne, en revanche, est très complet. Il propose des dizaines d’articles, guides pas-à-pas et tutoriels couvrant l’ensemble des produits, avec des captures d’écran et des vidéos.
En résumé, si GoDaddy met à disposition plusieurs moyens de contact, leur efficacité dépend fortement de la nature de la demande. Pour des questions simples, le chat et le centre d’aide suffisent. En revanche, pour des problèmes techniques complexes, l’absence d’un vrai système de tickets ou d’assistance dédiée peut compliquer le suivi.
GoDaddy adopte une stratégie commerciale très agressive, avec des prix d’appel particulièrement bas pour ses formules d’hébergement mutualisé. L’offre “Economy” démarre à 2,99 €/mois, sous réserve d’un engagement de 36 mois. Ce tarif inclut l’hébergement d’un seul site, un espace disque de 25 Go, un certificat SSL gratuit pendant un an, ainsi qu’une adresse e-mail professionnelle gratuite pour la première année.
Cependant, ces prix très attractifs cachent souvent des conditions contractuelles strictes. Le tarif promotionnel n’est applicable qu’avec un engagement long (souvent 36 mois), et les prix de renouvellement sont nettement plus élevés. Par exemple, l’offre “Economy” remonte à 8,99 €/mois après la première période. Ce phénomène se répète sur toutes les formules, y compris les offres WordPress, VPS et dédiées. Certains modules complémentaires — comme la sécurité avancée, les sauvegardes automatiques, ou les outils SEO — sont également facturés séparément, ce qui augmente rapidement la facture annuelle.
À cela s’ajoutent des options qui, chez d’autres hébergeurs, sont parfois incluses dans les plans de base. Le certificat SSL au-delà de la première année devient payant, tout comme la messagerie professionnelle ou le DNS premium. Autrement dit, pour bénéficier d’une solution vraiment complète, il faut souvent passer par la caisse, ce qui peut surprendre les utilisateurs peu familiers avec le modèle GoDaddy.
Malgré cela, GoDaddy reste compétitif pour les personnes qui souhaitent un package “tout-en-un” centralisé, avec un accompagnement simplifié. Mais à budget équivalent, certains hébergeurs comme LWS, Hostinger ou Infomaniak offrent davantage de fonctionnalités incluses dès le premier prix.
GoDaddy applique une politique de remboursement assez stricte, mais clairement définie. Pour les contrats d’un an ou plus, l’utilisateur dispose d’un délai de 30 jours pour annuler son achat et obtenir un remboursement intégral, à condition de ne pas avoir consommé de services irréversibles (comme un certificat SSL ou un domaine activé). Pour les contrats de moins d’un an, le délai de rétractation est réduit à 48 heures.
Les demandes de remboursement doivent être effectuées en ligne, via l’espace client, et validées manuellement par le service commercial. Ce processus est généralement respecté, même si plusieurs utilisateurs rapportent des délais de traitement parfois longs, ou des refus partiels liés à des clauses spécifiques. De plus, certaines extensions de domaine et options ne sont jamais remboursables.
À noter : les renouvellements automatiques sont activés par défaut. Il est donc impératif de désactiver cette option si l’on ne souhaite pas être facturé après la première période, car GoDaddy facture par anticipation, sans notification systématique.
En conclusion, l’offre tarifaire de GoDaddy est séduisante à première vue, mais demande une lecture attentive. Pour un hébergement à long terme, le rapport qualité/prix peut rapidement se dégrader si l’on ne maîtrise pas les renouvellements et les services annexes. GoDaddy conviendra davantage à ceux qui recherchent une solution immédiate, mais pas nécessairement la plus économique ni la plus transparente sur la durée.
Avis de la rédaction :
Notre note : 4.4/5
Les avis utilisateurs sur GoDaddy sont très partagés. Sur la plateforme Trustpilot, GoDaddy obtient une note moyenne de 3,7/5, basée sur plus de 27 000 avis à la date d’avril 2025. Si cette note peut sembler correcte, elle reflète en réalité une forte polarisation : environ 50 % des avis sont notés 5 étoiles, tandis qu’un tiers obtient seulement une ou deux étoiles.
Parmi les points positifs les plus souvent cités, les utilisateurs apprécient la facilité de démarrage, la gestion centralisée des services (hébergement, domaine, email), et l’interface conviviale pour les débutants. La présence d’un support disponible 24/7 rassure également les profils non techniques, même si la qualité perçue varie beaucoup.
À l’inverse, les critiques les plus fréquentes concernent les renouvellements automatiques non désirés, les prix qui augmentent fortement après la première année, et un support jugé impersonnel ou peu compétent sur les questions techniques. Certains utilisateurs évoquent également des suspensions de comptes jugées abusives, ou des délais de résolution anormalement longs.
En résumé, l’expérience client avec GoDaddy dépend largement du niveau d’attente : les débutants y trouvent leur compte pour créer rapidement un site, tandis que les utilisateurs plus expérimentés se sentent parfois limités ou frustrés.
On observe une tendance claire : les utilisateurs qui découvrent l’hébergement pour la première fois saluent généralement la simplicité de l’interface, la facilité d’inscription et la centralisation des services. Ce sont souvent des freelances, des artisans ou des petites structures qui cherchent une solution accessible, rapide à mettre en œuvre.
Cependant, à mesure que l’usage devient plus avancé, les critiques émergent. De nombreux avis pointent du doigt des hausses de prix au moment du renouvellement, parfois sans notification claire. D’autres évoquent une assistance technique lente ou peu qualifiée, surtout pour des problématiques complexes. L’absence d’un système de ticket suivi ou de support francophone réellement spécialisé revient aussi régulièrement dans les retours négatifs.
GoDaddy a longtemps été considéré comme une référence de l’hébergement “clé en main”. Il reste un choix rassurant pour les débutants, avec une interface claire, des tutoriels nombreux, et une assistance présente 24/7. Cependant, plusieurs éléments ternissent cette image : une politique commerciale agressive, des coûts cachés fréquents, un manque de transparence sur certains services, et un support parfois inégal.
À nos yeux, GoDaddy convient aux utilisateurs qui veulent centraliser tous leurs outils (nom de domaine, mail, hébergement, sécurité) dans une seule interface, sans se poser trop de questions techniques. Mais pour ceux qui recherchent la performance pure, la souplesse ou une tarification sans mauvaise surprise, d’autres hébergeurs se révèlent plus fiables sur le long terme.
GoDaddy reste un acteur incontournable de l’hébergement web en 2025, notamment pour les utilisateurs qui recherchent une plateforme tout-en-un. Son interface propriétaire est intuitive, la gestion des produits centralisée, et l’installation de CMS comme WordPress est largement automatisée. Ces éléments rendent GoDaddy attractif pour les débutants, les indépendants et les petites entreprises souhaitant créer un site vitrine ou un blog sans se perdre dans la technique.
Cependant, dès que les besoins se complexifient — en matière de performance, de sécurité, de transparence tarifaire ou de support technique — GoDaddy montre ses limites. Les tarifs augmentent rapidement après la première année, les services annexes sont souvent facturés en supplément, et le service client n’offre pas toujours le niveau d’accompagnement attendu. De plus, l’absence d’un système de ticket ou d’un support vraiment technique en français peut devenir un frein pour les projets plus avancés.
Notre recommandation : GoDaddy est une option valable pour les projets simples à lancer rapidement. Mais pour une solution plus durable, plus transparente, avec un meilleur rapport qualité/prix et un vrai support en français, LWS s’impose comme une alternative plus complète et plus fiable.
Pour qui GoDaddy est-il recommandé ?
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Note finale de la rédaction : 4,4 / 5
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GoDaddy est un hébergeur fiable pour les projets simples et les utilisateurs débutants. Il garantit un uptime de 99,9 % et propose une infrastructure stable dans la majorité des cas. Toutefois, certains retours clients signalent des interruptions de service ponctuelles, surtout sur les formules mutualisées les moins chères. Pour un site professionnel ou critique, il peut être judicieux d’opter pour une formule plus avancée ou un hébergeur plus spécialisé.
Quel est le prix de l’hébergement chez GoDaddy ?
Les prix des offres mutualisées commencent à 2,99 €/mois, mais uniquement avec un engagement de 36 mois. Les tarifs augmentent fortement à la fin de la première période, avec un renouvellement parfois trois fois plus cher. De nombreux services additionnels (certificat SSL, messagerie, sécurité) sont payants en supplément, ce qui peut faire grimper la facture totale. Il est essentiel de lire attentivement les conditions d’abonnement avant de valider son achat.
Peut-on héberger un site WordPress avec GoDaddy ?
Oui, GoDaddy propose des offres spécifiques pour WordPress, appelées « hébergement WordPress géré ». Ces plans incluent l’installation automatique de WordPress, des mises à jour sécurisées, des sauvegardes quotidiennes, et une optimisation de performance pour ce CMS. L’environnement est adapté aux débutants et permet de lancer rapidement un site WordPress sans configuration manuelle.
Quel est le support client proposé par GoDaddy ?
GoDaddy offre un support 24/7 via chat en direct et téléphone. En France, le support téléphonique est accessible du lundi au vendredi de 9h à 21h. Toutefois, il n’existe pas de système de ticket ou de support email classique, ce qui peut compliquer le suivi. Le service est jugé réactif pour les demandes simples, mais les utilisateurs expérimentés peuvent regretter un manque de technicité ou de personnalisation.