Vultr est un fournisseur américain de services cloud fondé en 2014, réputé pour ses serveurs VPS hautes performances et son infrastructure déployée dans plus de 20 datacenters à travers le monde. Avec plus de 30 millions d’instances déployées, il se positionne comme l’un des leaders indépendants du cloud à la demande.
Ce test complet a pour objectif d’évaluer les forces réelles de Vultr en 2025 : rapidité, fiabilité, sécurité, facilité de prise en main, tarification, et qualité du support. Nous avons mené nos essais sur différents types de serveurs, en reproduisant les usages courants d’un site WordPress, d’un environnement de développement et d’un petit e-commerce.
Mais Vultr est-il un choix pertinent pour le public francophone, souvent en quête de support accessible et de simplicité d’usage ? Ce test vous permettra de trancher, avec une évaluation technique détaillée et une comparaison avec ses concurrents directs.
Lancé en 2014 aux États-Unis, Vultr est un hébergeur cloud indépendant dont le siège est basé à West Palm Beach, en Floride. Dès sa création, la société s’est positionnée sur le marché du cloud computing avec une ambition claire : rendre l’infrastructure haute performance accessible au plus grand nombre, sans les contraintes des fournisseurs traditionnels. Vultr a très vite misé sur un modèle 100 % automatisé, combiné à une tarification à l’heure, pour séduire les développeurs, les startups et les entreprises à la recherche de flexibilité.
Aujourd’hui, Vultr revendique plus de 30 millions d’instances déployées à travers une infrastructure composée de 32 datacenters répartis sur tous les continents, dont Paris, Amsterdam, Singapour, Tokyo, New York ou encore São Paulo. Ce maillage mondial lui permet de garantir une faible latence, quel que soit le lieu d’hébergement choisi. La plateforme propose plusieurs types de serveurs cloud, allant du VPS classique à des machines bare metal, en passant par des services managés pour Kubernetes. Cette diversité, combinée à une prise en main rapide, en fait une solution appréciée des profils techniques, mais aussi des petites entreprises qui souhaitent garder le contrôle sur leur environnement sans passer par un prestataire tiers.
Bien que Vultr ait gagné une réputation solide dans l’univers des serveurs cloud, la plateforme reste encore relativement peu adoptée dans les pays francophones, en raison notamment d’une interface uniquement disponible en anglais et d’un support client non localisé. Cela n’enlève rien à ses capacités techniques, mais peut constituer un frein pour les utilisateurs les moins expérimentés.
Découvrir Vultr
Vultr a choisi de ne pas proposer d’hébergement mutualisé traditionnel. À la place, il offre une gamme de serveurs cloud à configurer soi-même, destinés aux utilisateurs souhaitant plus de contrôle et de performance. Le modèle repose sur une facturation à l’usage : à l’heure ou au mois, avec possibilité de créer, suspendre ou supprimer des machines à la volée. Cette approche est idéale pour tester un projet temporairement, déployer un site en production, ou faire évoluer une infrastructure progressivement.
L’offre d’entrée de gamme commence à 2,50 dollars par mois, avec 512 Mo de RAM, 1 vCPU, 10 Go de stockage SSD et 1 To de bande passante. À ce prix, il est possible de faire tourner un petit serveur web ou une API légère. Vultr propose aussi une offre « High Frequency Compute » à partir de 6 dollars, qui s’appuie sur des processeurs plus rapides et des disques NVMe pour les applications sensibles à la vitesse d’exécution. D’autres options plus puissantes, comme les serveurs « Optimized Cloud Compute » ou les machines « Bare Metal », s’adressent à des cas d’usage plus lourds : traitement de données, services SaaS, hébergement de bases clients ou simulation.
En revanche, Vultr ne fournit ni nom de domaine gratuit, ni adresse e-mail incluse. Ce sont des services à configurer soi-même, ce qui suppose une certaine autonomie technique. De plus, l’ensemble de l’interface, de la documentation et du support reste en anglais, ce qui peut constituer une barrière pour les utilisateurs francophones novices.
Dans l’ensemble, Vultr se positionne comme une plateforme performante, axée sur la liberté de configuration, mais qui demande une certaine expertise ou volonté d’apprentissage. Elle conviendra bien à ceux qui privilégient la maîtrise technique plutôt que l’accompagnement ou les services « tout-en-un ».
Pour évaluer la réactivité de Vultr, nous avons mené une série de tests sur différentes configurations, en nous appuyant sur les outils de référence comme GTMetrix, PageSpeed Insights et Pingdom Tools. Les environnements testés incluent un serveur « Cloud Compute » classique et une instance « High Frequency Compute », tous deux situés dans le datacenter de Paris.
Les résultats montrent que Vultr affiche une excellente rapidité, notamment sur les instances optimisées. Avec une configuration de base (1 vCPU, 1 Go de RAM, SSD standard), un site WordPress sans plugin affiche un First Contentful Paint (FCP) autour de 650 ms, et un temps total de chargement sous les 1,3 secondes. Dès qu’on passe sur une instance High Frequency avec processeur 3 GHz et disque NVMe, les temps chutent sous les 500 ms en FCP et approchent les 850 ms en chargement complet. Cela place Vultr parmi les hébergeurs les plus rapides dans sa gamme de prix.
Ce niveau de performance s’explique par le fait que Vultr laisse le contrôle total sur la configuration du serveur. Les utilisateurs expérimentés peuvent ajuster le système d’exploitation, optimiser NGINX ou Apache, activer des caches adaptés (OPcache, Varnish, Redis) et tirer pleinement profit des ressources allouées. Contrairement aux hébergeurs mutualisés où les performances sont nivelées pour l’ensemble des clients, ici chaque machine est isolée et dédiée à votre usage.
En revanche, l’absence d’optimisation préconfigurée signifie que la performance dépend directement des choix techniques effectués par l’utilisateur. Un mauvais réglage ou une mauvaise distribution peut impacter fortement les temps de réponse. Vultr ne s’adresse donc pas aux utilisateurs novices souhaitant des performances sans effort.
La fiabilité des infrastructures est un autre point fort de Vultr. Nous avons mesuré le taux de disponibilité d’un serveur déployé à Amsterdam via UptimeRobot sur une période de 30 jours. Le taux relevé est de 99,98 %, soit l’équivalent d’environ 8 minutes d’interruption par mois. Cette performance correspond à une norme professionnelle, notamment pour des projets web à forte disponibilité, comme des API, boutiques en ligne ou outils SaaS.
Cette stabilité s’explique par la redondance réseau mise en place dans les datacenters Vultr. Chaque centre est connecté à plusieurs opérateurs internationaux (Level 3, NTT, Telia, etc.), assurant une continuité de service même en cas de coupure sur l’un des réseaux. Le routage est automatiquement rééquilibré vers le meilleur chemin disponible. De plus, Vultr maintient un tableau de bord public sur le statut de ses infrastructures, accessible à tout moment, et met en place des notifications en temps réel pour ses clients en cas d’incident.
Contrairement à certains concurrents, Vultr ne propose pas de garantie de disponibilité contractuelle (SLA) avec crédit automatique, sauf dans ses offres Enterprise. Cela dit, les chiffres observés lors de nos tests montrent que la fiabilité reste constante, même sur les offres standard.
Vultr fournit une base sécuritaire solide, mais repose sur un modèle d’auto-gestion, ce qui implique que c’est à l’utilisateur de paramétrer ses propres défenses. Tous les serveurs incluent par défaut l’accès SSH, et le tableau de bord permet d’activer facilement des firewalls au niveau réseau. Ces règles peuvent être définies par instance ou de façon globale : restriction d’IP, filtrage de ports, blocage ICMP, etc.
Concernant la protection des données, Vultr propose la génération automatique de snapshots (images complètes du serveur) et de sauvegardes régulières. Ces options sont payantes mais très utiles pour les projets sensibles. En cas de problème, la restauration se fait en quelques minutes. Pour les certificats SSL, il n’y a pas de gestion intégrée, mais on peut installer Let’s Encrypt gratuitement à condition de configurer le serveur web manuellement.
Enfin, certains datacenters (New York, Londres, Tokyo…) incluent une protection DDoS avancée, mais cette option n’est pas disponible sur toutes les zones géographiques ni pour tous les types d’instances. Il est donc essentiel de vérifier la disponibilité de cette fonctionnalité lors du déploiement. Il n’y a pas non plus de conformité RGPD explicite ou de stockage géolocalisé garanti en Union européenne pour les données, ce qui peut être un point de vigilance pour les entreprises soumises à la législation française.
Dans l’ensemble, Vultr met à disposition les outils nécessaires pour sécuriser son infrastructure, mais attend de l’utilisateur qu’il prenne la responsabilité de les configurer correctement. C’est un choix assumé, qui correspond parfaitement aux profils techniques, mais peut dérouter un utilisateur non initié.
Vultr propose une interface propriétaire épurée, claire et accessible depuis n’importe quel navigateur. Contrairement à d’autres hébergeurs qui s’appuient sur cPanel ou Plesk, Vultr a développé son propre tableau de bord, optimisé pour la gestion d’instances cloud. L’interface permet de créer un serveur en quelques clics : il suffit de sélectionner la localisation, le système d’exploitation, le type d’instance et la configuration souhaitée.
Le tableau de bord se distingue par sa rapidité et sa fluidité. Chaque machine dispose de son propre espace de gestion, dans lequel on peut suivre la consommation des ressources en temps réel, redémarrer le serveur, réinstaller l’OS ou accéder à la console distante. Les options de snapshot, de firewall, d’IPv6, ou de monitoring sont toutes accessibles depuis la même interface, sans surcouche complexe.
Cependant, il est important de noter que cette interface, bien que très bien conçue, reste orientée vers un public technique. Il n’y a pas d’assistants ou de panneaux de configuration préinstallés pour les sites web, comme on peut en trouver chez des hébergeurs mutualisés. L’utilisateur doit savoir ce qu’il installe, comment il le configure, et surtout comment il sécurise l’ensemble. Cela en fait une solution puissante, mais qui demande un minimum de compétences pour être exploitée à son plein potentiel.
L’une des forces de Vultr réside dans sa grande liberté de déploiement. Lors de la création d’une instance, l’utilisateur peut choisir d’installer une distribution Linux vierge (Debian, Ubuntu, CentOS, Fedora…), Windows Server, ou encore un serveur préconfiguré avec certaines applications. Vultr propose notamment une sélection de stacks logicielles prêtes à l’emploi, dont WordPress, cPanel, Docker, LAMP, Plesk, OpenLiteSpeed ou encore Magento.
L’installation de WordPress, par exemple, peut se faire en un clic via l’onglet « Applications », sans avoir à passer par une ligne de commande. Cela reste cependant une image préinstallée basique : le serveur reste totalement sous votre contrôle, sans panneau de gestion graphique de type Softaculous. Il revient donc à l’utilisateur de configurer la base de données, de sécuriser le site, et d’optimiser son environnement.
La flexibilité offerte est remarquable : on peut intégrer Redis, MariaDB, Git ou n’importe quelle autre application compatible avec le système choisi. En revanche, pour les utilisateurs peu familiers avec les lignes de commande, les procédures peuvent paraître arides. Il n’y a pas d’accompagnement pas à pas, ni d’interface de gestion de site comme chez les hébergeurs managés.
Pour résumer, Vultr permet d’installer pratiquement tout, mais ne mâche pas le travail. Il s’adresse clairement à des utilisateurs qui veulent maîtriser chaque aspect de leur environnement d’hébergement, plutôt qu’à ceux qui recherchent une solution clé en main.
Le support client chez Vultr reflète l’ADN technique de la plateforme. L’assistance est accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, mais son fonctionnement diffère sensiblement des standards que l’on trouve chez les hébergeurs mutualisés ou managés. Vultr ne propose pas de service de support en direct accessible à tous les utilisateurs : l’ouverture d’un ticket est la principale méthode de contact, via l’espace client. En pratique, les délais de réponse varient fortement selon la nature de la demande et le niveau de priorité assigné.
Lors de nos tests, une requête basique a reçu une réponse en moins de trois heures, avec une réponse claire et structurée. En revanche, les demandes plus complexes ont parfois nécessité plusieurs allers-retours, avec des délais pouvant atteindre une journée complète. Il est également important de noter que le support technique est uniquement disponible en anglais, ce qui peut constituer une barrière pour une partie des utilisateurs francophones.
Contrairement à d’autres prestataires qui mettent en avant un service client personnalisé ou proactif, Vultr mise davantage sur l’autonomie de ses clients. L’assistance fonctionne bien pour les problèmes d’infrastructure ou les bugs système, mais elle n’intervient pas pour des demandes liées à la gestion applicative ou à la configuration logicielle (WordPress, base de données, optimisation PHP, etc.). Le support est donc présent, mais ciblé sur le cœur technique de la plateforme.
L’ensemble des interactions avec le support client passe par un système de tickets internes. Il n’y a ni numéro de téléphone, ni chat en direct, ni service vocal — même pour les clients payants. Cela peut sembler décevant pour ceux qui s’attendent à un accompagnement instantané, mais c’est un choix cohérent avec le positionnement cloud non managé de Vultr. L’équipe d’assistance est joignable uniquement depuis le tableau de bord client, via un formulaire qui permet de spécifier la catégorie du problème et son niveau d’urgence.
En parallèle, Vultr propose une base de connaissances très fournie, avec des guides détaillés sur l’utilisation des fonctions principales de la plateforme : création de serveurs, configuration réseau, snapshots, firewalls, gestion DNS, etc. Ces articles sont bien structurés, souvent mis à jour, mais toujours rédigés en anglais. Pour les utilisateurs avancés, cette documentation remplace en grande partie le besoin de support.
Il n’existe pas de communauté officielle francophone autour de Vultr, ni de forum public directement animé par l’équipe technique. Les échanges entre utilisateurs se font surtout via Reddit ou Stack Overflow, dans des contextes purement techniques. Cela renforce le constat que Vultr s’adresse avant tout à des utilisateurs autonomes, capables de s’auto-former ou de résoudre leurs problèmes via des ressources externes.
Le modèle de tarification de Vultr repose sur une logique de facturation à l’usage, ce qui constitue l’un de ses principaux atouts. Contrairement aux hébergeurs traditionnels qui imposent des abonnements annuels ou des offres packagées, Vultr propose une grille de prix claire et flexible, calculée à l’heure ou au mois, selon la consommation réelle de l’utilisateur. Cette souplesse est particulièrement intéressante pour les développeurs, les agences ou les entreprises qui souhaitent lancer des projets pilotes ou gérer des environnements de test sans contraintes de durée.
L’offre d’entrée de gamme commence à 2,50 $/mois (ou 0,004 $/heure) pour une instance Cloud Compute avec 1 vCPU, 512 Mo de RAM, 10 Go de SSD et 1 To de bande passante. À ce tarif, on obtient un serveur fonctionnel pour héberger un site statique, une API légère ou un environnement de développement basique. L’offre High Frequency Compute, qui repose sur des CPU plus puissants et du stockage NVMe, démarre à 6 $/mois pour des performances nettement supérieures. Pour des usages plus exigeants, on peut accéder aux offres Optimized Cloud Compute (CPU dédiés) à partir de 28 $/mois, aux serveurs Bare Metal dès 120 $/mois, ou encore aux machines GPU sur devis.
Cependant, certaines fonctions annexes sont facturées en supplément. C’est le cas des sauvegardes automatiques, de l’activation de snapshots, ou encore des IP additionnelles. De plus, Vultr ne fournit ni domaine gratuit, ni certificat SSL intégré en mode “clic”, ni adresse e-mail préconfigurée. Tous ces éléments doivent être ajoutés et configurés par l’utilisateur, ce qui peut faire grimper la facture pour les moins aguerris.
Si l’on compare Vultr à des solutions plus orientées grand public comme Hostinger ou o2switch, l’absence de “tout-en-un” peut paraître déroutante. En revanche, en matière de puissance brute et de liberté de configuration, Vultr offre un rapport qualité/prix redoutablement compétitif pour ceux qui savent exactement ce qu’ils veulent faire.
Vultr ne propose ni version gratuite ni période d’essai officielle, mais applique un modèle prépayé sans engagement. Lors de l’inscription, l’utilisateur doit créditer son compte avec un montant minimum (généralement 5 $), qui est ensuite débité à mesure que les ressources sont utilisées. Cette approche permet de tester la plateforme à moindre coût, avec la possibilité de supprimer une machine à tout moment sans frais de résiliation.
La politique de remboursement de Vultr est relativement stricte. Il n’existe pas de garantie “satisfait ou remboursé” comme chez certains concurrents. Toute demande de remboursement doit passer par le support et sera examinée au cas par cas. En pratique, les remboursements sont rarement accordés, sauf en cas de dysfonctionnement avéré de l’infrastructure ou de problème technique majeur. Les crédits non utilisés restent néanmoins disponibles indéfiniment sur le compte et peuvent être utilisés pour d’autres services, ce qui limite le risque de perte.
Cette absence d’essai gratuit ou de garantie de remboursement constitue un frein pour les utilisateurs prudents, mais elle s’inscrit dans une logique de service professionnel à la demande. Le modèle est transparent, mais requiert une certaine confiance initiale dans la plateforme.
Avis de la rédaction :
Notre note : 3.9/5
Sur les principales plateformes d’avis comme Trustpilot, G2 ou encore Reddit, les retours sur Vultr dressent un portrait assez contrasté. Du côté des points positifs, les utilisateurs saluent largement la qualité de l’infrastructure et la stabilité du réseau. Beaucoup considèrent Vultr comme un excellent choix pour les projets cloud nécessitant de la performance sans passer par des solutions managées trop chères. L’aspect “pay-as-you-go” (paiement à l’usage) est également apprécié, tout comme la diversité des localisations géographiques proposées.
Cependant, de nombreux avis mettent en avant les limites de la plateforme pour les profils non techniques. Le manque d’assistance en français, l’absence de support en direct et les difficultés rencontrées par les débutants dans la gestion serveur reviennent régulièrement. Certains utilisateurs déplorent aussi un manque de transparence dans la facturation, notamment lorsqu’un serveur reste actif par erreur ou qu’une fonction annexe (comme les snapshots ou les sauvegardes) engendre des coûts inattendus.
Enfin, en cas de problème critique, plusieurs témoignages font état de délais de réponse longs ou de manque de réactivité du support, surtout en dehors des heures de bureau aux États-Unis. Cela conforte l’idée que Vultr est avant tout conçu pour les utilisateurs autonomes, capables de gérer leurs infrastructures sans accompagnement rapproché.
Voici quelques extraits d’avis authentiques relevés sur Trustpilot :
Après plusieurs semaines de test sur différents types d’instances, notre équipe confirme l’impression générale laissée par les utilisateurs les plus expérimentés. Vultr se démarque par la qualité de son infrastructure, la liberté de configuration qu’il offre, et sa grille tarifaire transparente pour ceux qui savent l’utiliser à bon escient. Les performances réseau sont là, même sur les plans d’entrée de gamme, et les outils de gestion sont simples mais puissants.
Cependant, l’expérience peut rapidement devenir frustrante pour un public non technique. L’absence de support en français, de chat en direct, ou de système d’assistance guidée rend la courbe d’apprentissage plus raide qu’avec d’autres solutions concurrentes. Ce n’est pas un hébergeur « plug-and-play », mais plutôt une boîte à outils pour ceux qui veulent (et peuvent) construire eux-mêmes leur infrastructure.
En résumé, Vultr est un hébergeur taillé pour les développeurs, les agences techniques et les administrateurs système, mais peu adapté aux utilisateurs à la recherche de simplicité ou d’assistance avancée. Sa puissance est indéniable, mais elle s’accompagne d’une exigence de maîtrise technique.
Vultr est une solution d’hébergement qui ne cherche pas à plaire à tout le monde, mais qui remplit parfaitement sa promesse pour une cible bien définie. Ce que l’on apprécie d’abord, c’est la qualité de l’infrastructure et la souplesse extrême de la plateforme : déploiement instantané, facturation à l’heure, datacenters dans le monde entier, et configurations personnalisables à volonté. Pour les développeurs, les freelances techniques ou les startups à l’aise avec l’administration système, c’est une véritable boîte à outils.
En revanche, Vultr ne propose pas d’environnement prêt à l’emploi pour les non-initiés. Il n’y a ni interface simplifiée pour créer un site, ni outils de gestion de fichiers graphiques, ni accompagnement automatisé comme on peut le voir chez des hébergeurs comme Hostinger ou PlanetHoster. L’ensemble des tâches – de l’installation à la sécurisation, en passant par la gestion des emails – repose sur l’utilisateur. Cela suppose une autonomie technique importante, voire l’intervention ponctuelle de prestataires tiers.
Le rapport qualité/prix reste excellent si l’on tient compte de ce que Vultr permet de faire. Les performances, notamment sur les offres High Frequency, sont très bonnes, et la stabilité du réseau est au niveau des standards professionnels. En revanche, les services annexes (support, accompagnement, facilité d’usage) sont volontairement réduits au minimum. L’écosystème est donc à la fois ouvert, puissant, mais exigeant.
Nous recommandons Vultr aux utilisateurs expérimentés, aux développeurs souhaitant une plateforme simple mais robuste, et aux entreprises capables d’internaliser l’administration serveur. À l’inverse, pour un entrepreneur débutant ou un professionnel à la recherche d’une solution tout-en-un facile à utiliser, d’autres options seront bien plus confortables.
Si vous recherchez une alternative plus simple et mieux adaptée au marché francophone, notre recommandation en 2025 reste LWS. L’hébergeur français propose des offres mutualisées, VPS et cloud avec interface en français, support réactif, services inclus (nom de domaine, email, certificat SSL) et une gestion optimisée, même pour les débutants.
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Oui, Vultr est considéré comme un hébergeur fiable, notamment pour les profils techniques. Son infrastructure repose sur plus de 30 datacenters à travers le monde, avec un taux d’uptime mesuré supérieur à 99,98 %. La plateforme est stable, bien documentée, et régulièrement mise à jour. Toutefois, l’absence de garantie SLA sur les offres standard et le support uniquement en anglais peuvent limiter la perception de fiabilité pour certains utilisateurs francophones.
Vultr applique un système de tarification à l’usage, sans engagement. Le prix dépend du type d’instance choisie : les VPS Cloud Compute commencent à 2,50 $/mois, tandis que les serveurs plus puissants comme les High Frequency démarrent à 6 $/mois. Des options supplémentaires, comme les sauvegardes ou les IP secondaires, peuvent engendrer des frais additionnels.
Oui, il est tout à fait possible d’héberger un site WordPress avec Vultr. La plateforme propose une image préconfigurée de WordPress déployable en un clic via son interface. Toutefois, l’environnement n’est pas managé : l’utilisateur devra s’occuper lui-même de la configuration, des mises à jour, de la sécurité et des optimisations.
Non, le support client de Vultr est uniquement disponible en anglais. L’assistance se fait exclusivement via un système de tickets depuis l’espace client, sans chat en direct ni numéro de téléphone. Pour les utilisateurs francophones, cela peut représenter une difficulté en cas de problème technique ou de besoin d’assistance rapide.